Le portail… sommes-nous prêts!

Je suis allé explorer le portail que nous aurons sous peu à la CSBE et je me questionne sur son utilisation future: les avantages qu’il nous procure seront-ils exploitables par nos élèves et enseignants(es) dans un avenir rapproché?

Le portail regroupe de nombreuses possibilités. Il y a un courriel pour les élèves, un lieu d’échange de fichier, différentes ressources pour l’élèves, un agenda, des forums, des clavradages, un tableau blanc, des possibilités d’avoir accès à son dossier scolaire, des nouvelles (informations provenant de son école), des outils de formation et des outils généraux. Tous ces objets sont regroupés dans un lieu unique qui se trouve à être le portail.

La CSBE est déjà très avant-gardiste en intégration des TICS. Nous avons déjà un service de courriel pour les élèves et un service d’échange et de stockage de fichiers. Les écoles ont des sites pouvant fournir les différentes information pertinentes aux élèves et recueillir les liens et outils nécessaires pour ces derniers.

L’agenda, forum, clavardage et tableau blanc ne seront utiles que si les élèves ont toujours accès à un ordinateur. Il en est de même pour les outils généraux et les outils de formation.

Ce que le portail nous apporte pour l’instant, c’est le lieu unique où se retrouve tous les possibilités web de l’élève. Le portail pourra aussi avoir un grand intérêt pour ce qui est des cours en ligne.

Pour l’instant, il est difficile d’envisager que le portail sera très utilisé. Pour en arriver à une utilisation systématique, il faudrait penser à créer des écoles sans papier ni crayon ou tous les élèves auraient accès à un ordinateur à chacun de leur cours. C’est un changement majeur nous ne sommes par près de voir… à moins que quelques visionnaires…

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Ils réussissent, ils ne réussissent pas…

« Je suis un élève. Je réussis toute l’année, mes laboratoires, mes examens, mes exercices et devoirs. Je ne réussis pas avec de grosses notes, je suis toujours sur le bord, mais je réussi tout de même! J’arrive à mon examen de fin d’année et… patate… j’échoue lamentablement!

Je ne suis pas seul. Quelques-uns uns de mes camarades sont comme moi. Est-ce normal? »

Est-il possible d’intervenir, de changer des pratiques de façon à ce que l’examen ministériel reflète le travail d’une année. Doit-on changer l’évaluation en cours d’année. Doit-on changer la façon de faire réaliser les apprentissages en cours d’année? Doit-on mettre en place un « rush » de fin d’année pour mette en place des stratégies de rappel chez l’élève. Les possibilités sont grandes.

Beaucoup de bonne question à explorer avec les enseignants et enseignantes.
?

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Retroussons-nous les manches!

Hier, nous avons reçu la réponse de notre demande de financement pour le développement de notre grand projet d’apprentissage télématique. Cette réponse fut négative. Un comité de travail réfléchit sur la question de la télématique au MEQ. Il est donc conséquent de ne pas investir avant d’avoir eu l’avis de ce comité.

Il est certain que pour nous c’est une grande déception. Je crois que nous avons tous une grande fois dans les possibilités de la télématique pour aide à la réussite des nos élèves. Que faire maintenant?

Notre équipe de la télématique grandit toujours à la CSBE. Ce sont tous des gens de grandes qualités et notre expertise ne cesse de croître. Nos projets ont un réel potentiel. Notre créativité n’a pas de limite tout comme notre capacité à trouver des solutions aux problèmes. L’argent est le morceau important qui nous manque.

Il ne nous reste qu’à repartir à la chasse…

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Une qualification au secondaire

Le présent billet est une suite d’un billet précédent portant sur Une cinquième secondaire qualifiante.

La semaine, je suis allé discuter avec mon bon ami Stéphane Q. pour lui partager mon idée géniale de qualification au secondaire pour certains élèves et voir si cette dernière captait son attention. Je me suis vite rendu compte que je n’étais pas le seul à réfléchir que des idées semblables germaient dans son esprit. À deux têtes, on fait grandir les idées…

Nous avons discuté de la cinquième qualifiante, qui n’est pas une mauvaise idée mais qui ne rejoint que peu d’élève. Il faudrait mettre sur pied un concept reconnaissance de qualification accessible à tous les élèves.

Les pistes suivantes furent nommées :

Les élèves travaillant à la cafétéria de l’école acquièrent de nombreuses compétences professionnelles qui ne sont pas reconnues. Est-il possible de trouver une manière de reconnaître ces compétences et que cette reconnaissance soit valable sur le territoire de la CSBE et ailleurs?

Les élèves du cours d’éducation manuelle et technique acquièrent eux aussi de nombreuses compétences professionnelles. Même question. Peut-on reconnaître ces compétences.

Pour ce qui est du cours d’éducation technologique, est-ce possible de bonifier ce cours par un volet « démarrage d’entreprise » et de reconnaître les compétences associées.

Est-ce envisageable d’arrêter de vouloir garder les élèves à tout pris et d’accompagner dans leur départ ceux qui veulent quitter l’école?

Il faut maintenant passer à l’action et voir ce qui est possible de faire dans les limites du cadre actuel. Est-ce possible de penser à une certaine concomitance FP-FG se déroulant à l’école secondaire et pas dans un centre de FP?

Y-a-t-il d’autres écoles qui voit les mêmes possibilités ou qui auraient des idées complémentaires?

Comment impliquer le milieu dans ce projet? Quel est le rôle de la commission scolaire?

Comme on peut le lire plus haut, beaucoup d’idée mais il reste à faire de ménage dans tout ça.

On verra bien ce qui en ressortira.

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Sitation…

« We only know what we know when we need to know it ».
(David Snowden)

Ça fait réfléchir …

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Investigation raisonnée

Aujourd’hui, j’ai rencontré une enseignante très dynamique travaillant à l’élaboration de situation en science et technologie utilisant l’approche de l’investigation raisonnée. Elle travaille depuis l’an dernier sur des situations de niveau primaire.

L’investigation raisonnée semble très conhérente et pertinente avec le développement des compétences de science et technologie du primaire. De plus, cette stratégie se colle très bien à ce qui se fait dans différents milieux de recherche scientifique.

Le projet que nous sommes à élaborer consite à transférer cette démarche au premier cycle du secondaire. Le défi est très intéressant.

Je me questionne tout de même sur la pertinence de cette méthode sur le développement des compétences du premier cycle et sur les moyens à prendre pour que l’élève soit conscient des compétences qu’il développe.

Nous allons présenté un projet R&D dans le but d’expérimenter cette méthode.

À suivre…

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Réduire une programme: une tâche difficile

Je suis allé à la polyvalente des Appalaches aujourd’hui rencontrer une enseignante qui doit enseigner le cours de biologie 314 en une demi-année. Il faut donc couper du contenu. Il n’est pas évident de choisir ce qui est essentiel de ce qui est accessoire.

Au départ, 3 possibilités s’offrent à nous: La première, et la plus facile, on coupe le module sur la nutrition complètement et on ne voit que les modules sur la reproduction et sur le système locomoteur. Deuxième hypothèse, on choisit un des deux systèmes (locomoteur our reproducteur) et on fait une partie de la nutrition. Troisième hypothèse, on examine tous les modules et on exécute une opération chirurgicale de précision dans le programme, ce qui est beaucoup plus long et compliqué. Dans cette hypothèse, je ne suis pas d’un grand secours car je ne connais que très peu ce programme.

Il semble cependant que ce soit la troisième hypothèse qui plait la plus à l’enseignante. Il faut alors effectuer un travail difficile et subjectif: qu’est-ce qui est le plus important dans ce programme ? Qu’est-ce qu’on veut que l’élève retienne à la fin de ce cours ?

Après discussion, il semble que les notions d’hygiène soient celles qui soient primordiales. Ce sont ces dernières qui serviront à l’élève pour prendre soin de son corps. Les notions connexes peuvent être vues en survol, dans l’intention de mieux comprendre les différents concepts d’hygiène.

La pédagogique à appliquer pour survoler les concepts peut, elle aussi, être adaptée. Le travail coopératif en groupe d’expert permettra de survoler plus rapidement plusieurs concepts.

L’année et semestrialisée dans cette discipline et on ne débute qu’en février (seulement pour un groupe).
Il reste donc du temps pour réfléchir.

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Formation au deuxième cycle

Dans quelques mois, lorsque les programmes seront disponibles, nous devrons débuter la formation des enseignants et enseignantes du deuxième cycle au PFEQ. Cette tâche me préoccupe un peu. De nombreux enseignants et de nombreuses enseignantes enseignent au premier et au deuxième cycle. Plusieurs enseignants et enseignantes auront déjà reçu la formation du premier cycle. Et plusieurs d’entre eux réalisent déjà des expériences et sont très avancés dans leur appropriation de la Réforme. D’autre par contre, n’ont pas eu la chance de débuter des expérimentations et n’ont reçu que peu de formation sur le PFEQ.

Comment peut-on préparer une formation adaptée à ces deux réalités opposées? Comment peut-on préparer une formation différenciée qui conviendra à tous les enseignants et enseignantes?

La télématique est-elle une solution? Est-il envisageable de préparer des bouts de formation disponibles en ligne de façon autonome? Voici quelques bonne questions qui me préoccupent présentement.

Je vais en faire l’expérience en préparant une formation sur les Domaines généraux de formation. On verra bien ce que ça donnera. Et je compte bien sur mes amis CP pour me donner l’heure juste sur cette idée avant que je me lance dans l’arène.

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Une cinquième secondaire qualifiante

J’ai eu l’occasion l’an passé de travailler sur plusieurs dossiers qui m’ont fait prendre conscience que le secondaire général manque à une des missions de l’éducation québécoise: la mission de qualifier.

Il me semble qu’il a plusieurs innovations importantes à mettre en place pour remédier à cette grande lacune.

La cinquième secondaire qualifiante en serait une.

Plusieurs élèves ont l’idée de terminer leur cinquième secondaire pour en suite aller sur le marché du travail. Ces élèves arrivent alors dans le monde de l’emploi sans aucune qualification.

On dit souvent que ces élèves ont parcours erroné. Ils auraient du aller se chercher une qualification en formation professionnelle ou poursuivre leurs études au CEGEP technique. Ce discours décrit le parcours de l’élève et le définit comme un échec. Le système scolaire devrait s’adapter au fait que socialement la cinquième secondaire a une grande importance.

Serait-il possible d’imaginer une cinquième secondaire dont l’objectif soit, pour certains élèves, de mener au marché du travail? Une cinquième secondaire reconnue par les entreprises comme donnant de réelles compétences de travailleur aux finissants et finissantes?

Moi, je crois bien que oui.

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Bienvenue dans mon cybercarnet

En travaillant à la conception du Projet personnel d’orientation, j’ai été amené à rencontre Clément Laberge de la firme Opposum. Il m’a fait découvrir des cybercarnets. Depuis ce moment, je suis plusieurs de ces carnets et je découvre leur potentiel.

Aujourd’hui, je me lance. Je tente l’expérience d’utiliser cet outil comme carnet de notes publiques. Il m’aidera à conserver et classer mes différentes réflexions et à les partager à ceux qui veulent bien les lire.

J’ai discuté de ce type d’outil avec différents collègues qui ont souvent comme interrogation : Comment faire pour que les gens consultent ton carnet, ou ton site?

La consultation d’un carnet est un « plus-value » ce n’est pas l’objectif visé. Le carnet est un outil de travail personnel public. Mais tout d’abord personnel. La visée est de répondre au besoin de l’auteur. Et tant mieux s’il correspond aux réflexions de d’autres gens.

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