Réduire une programme: une tâche difficile

Je suis allé à la polyvalente des Appalaches aujourd’hui rencontrer une enseignante qui doit enseigner le cours de biologie 314 en une demi-année. Il faut donc couper du contenu. Il n’est pas évident de choisir ce qui est essentiel de ce qui est accessoire.

Au départ, 3 possibilités s’offrent à nous: La première, et la plus facile, on coupe le module sur la nutrition complètement et on ne voit que les modules sur la reproduction et sur le système locomoteur. Deuxième hypothèse, on choisit un des deux systèmes (locomoteur our reproducteur) et on fait une partie de la nutrition. Troisième hypothèse, on examine tous les modules et on exécute une opération chirurgicale de précision dans le programme, ce qui est beaucoup plus long et compliqué. Dans cette hypothèse, je ne suis pas d’un grand secours car je ne connais que très peu ce programme.

Il semble cependant que ce soit la troisième hypothèse qui plait la plus à l’enseignante. Il faut alors effectuer un travail difficile et subjectif: qu’est-ce qui est le plus important dans ce programme ? Qu’est-ce qu’on veut que l’élève retienne à la fin de ce cours ?

Après discussion, il semble que les notions d’hygiène soient celles qui soient primordiales. Ce sont ces dernières qui serviront à l’élève pour prendre soin de son corps. Les notions connexes peuvent être vues en survol, dans l’intention de mieux comprendre les différents concepts d’hygiène.

La pédagogique à appliquer pour survoler les concepts peut, elle aussi, être adaptée. Le travail coopératif en groupe d’expert permettra de survoler plus rapidement plusieurs concepts.

L’année et semestrialisée dans cette discipline et on ne débute qu’en février (seulement pour un groupe).
Il reste donc du temps pour réfléchir.

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1 Commentaire

    • Marie Labbé sur 31 août 2004 à 21 h 43 min

    Je trouve très intéressant de suivre ton travail et tes réflexions avec cette formule.
    Le travail de couper une programme est périlleux et monastique. Il faut toujours avoir en tête le bien de l’apprenant.
    Je fais confiance à ton jugement!

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