Lorsqu’on sait que la réponse à la «grande question concernant la vie, l’univers et le reste» est 42. On ne peut qu’avoir un pincement au cÅ“ur en apprenant la venue du film «The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy » le 29 avril 2005.

C’est un classique de la littérature absurde ( et de la science-fiction) que j’ai vraiment hâte de voir en film.

En souvenir du bacc en physique…

Un repère culturel né de ce livre est le «Babel Fish d’altavista». Le nom est directement tiré de ce livre. Si je me souviens bien dans le tome 1 de la trilogie en 5 tomes…

Mario nous livre, aujourd’hui, premier avril 2005 (ce n’est pas un poisson) la première version du document «La réforme pour les nuls».

Il s’agitd’une conconstruction, utilisant les possibilités d’un wiki. Le résultat est de grande qualité. Félicitations aux auteurs.

Comme le dit Pierre, À lire, à distribuer, à commenter, à continuer…

Nous devons en faire notre deuil, le Ministère de l’Éducation du Québec n’est plus. Il a été remplacé par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Cette nouvelle a fait réagir bien des gens. Pour moi aussi, il me semble que, que dans une société valorisant l’éducation, un ministre en a bien assez avec l’éducation sans avoir à prendre en charge le loisir et le sport. (Dans les faits, si on va voir sur le site, c’est le loisir et le sport qui sont dilués, voir même inexistants)

Lors d’une rencontre, j’ai cependant été dérangé par certains commentaires laissant entendre que ce serait un moindre mal d’être associé avec la Culture. Les commentaires laissaient entendre que le loisir et le sport, ce n’était que de se promener avec un panache d’orignal et un fusil dans les bras, avec un manteau à carreaux, et des grosses bottes sales. À ce moment, je n’arrivais pas à verbaliser le malaise que je ressentais, et j’ai gardé le silence. Maintenant, je peux mettre des mots dessus.

Premièrement, lorsqu’on vit dans une société où l’obésité, notament chez les jeunes, est en forte croissance, où l’activité physique est en chute libre, peut-on vraiment dénigrer le loisir et le sport? Dans cette situation, le fait de coller Éducation, Loisir et Sport me semble très logique et cohérent!
Le chasseur en manteau à carreaux avec ses bottes sales n’est peut-être pas représentatif du loisir et du sport. (Il ne faudrait pas oublier que ça fait pas des siècles que la chasse est devenue un loisir, elle a déjà été une question de survie.) Des gens en santé, auraient sans doute eu comme première idée en pensant «Loisir et Sport» de penser au plein-air, aux exploits olympiens, aux gens qui ont grimpé l’Everest ou atteint le Pôle Nord à pied. La percpetion ça dépend beaucoup de notre culture.

La Culture, c’est bien beau, mais lorsqu’on pense «Culture» la première vitrine c’est la télévision et la radio. On pense donc à Piment fort (il y a quelques années), à Occupation double, à Loft story, à Star Académie, à KM/H, à Peter McCloud, au violent style musical hip-hop et… à Jeff Fillion. Ce qui ne me semble pas toujours très «éducatif». La première idée qu’on a n’est pas toujours les classiques du théâtre ou les grands concerts. La percpetion de la Culture ça dépend beaucoup de notre culture.

Je n’ai rien contre la culture et je n’ai rien pour le loisir et sport en particulier. Je crois que ces deux domaines, lorsqu’on les regarde avec un oeil constructif auraient de quoi enrichir le monde de l’éducation. Il faut cependant dépasser les idées préconçues.

Quelles idée intéressante de Mario ici. Une coconstruction à laquelle je me promets de participer. C’est ici que ça se passe.

Je trouve cependant le titre un peu péjoratif, lorsque l’idée est d’informer les non-spécialistes, notamment les parents.

À suivre.

J’aime bien la Réponse des universitaires aux uniersitaires comme le dit Clément. La conclusion me fait sourire

«En conclusion

Il y aurait bien d’autres remarques à faire sur cette drôle de revue de littérature et sur l’article qui s’en inspire. Ainsi en est-il de l’amalgame entre la pédagogie du projet et la pédagogie de la redécouverte. À peu près personne ne soutient qu’on peut redécouvrir les savoirs comme s’ils tombaient sous le sens, et tel n’est pas l’esprit de la pédagogie du projet.

Ce que permet cette pédagogie, c’est d’apprendre non pas à reconduire bêtement les savoirs standardisés mais bien à les utiliser, à en tirer parti et à trouver ainsi, comme le disait si bien Michel de Certeau, «un espace de jeu et d’existence». C’est bien sûr un choix sociopolitique, mais la préférence des auteurs pour un retour à l’enseignement «explicite», dispensé par des enseignants «à valeur ajoutée», ne l’est pas moins. […]»