La planification d’un cycle d’apprentissage

Comme je me plais à le dire : «L’enseignement est une improvisation bien planifiée». Ça veut dire qu’une enseignante ou un enseignant doit se laisser une bonne marge de manÅ“uvre s’adapter à la réalité du moment.

Dans leur préparation à la venue du cours de science et technologie l’an prochain, les enseignantes et enseignants de la CSBE ont débuté, par équipe école, la planification du cycle.
Ma perception de ces derniers est qu’ils maîtrisent bien l’esprit du développement des compétences de science et technologie, sans toute fois en connaître les libellés par cÅ“ur. Ils connaissent aussi les concepts généraux qui serviront de substrat au développement des compétences.
La planification débute par la distribution des contenus. Est-ce correct ou non? Je ne le sais pas. Mais je crois que c’est sécurisant pour les enseignantes en enseignants. C’était la chose la plus facile à faire. On se donne seulement des points de repère, en sachant très bien qu’une situation doit mettre en relation les différents Univers. Ce qui aura pour effet de retarder ou de devancer certains élément. On se trace cependant un plan de match. C’est une planification dynamique, elle évoluera au rythme des situations. Les contenus sont prescriptifs, ils doivent donc tous être abordés. Les situations doivent aussi développer l’ensemble des compétences. On se donne donc un outils pour donner vérifier ce qu’on fait.

Cependant, ce n’est suffisant. C’est le développement des compétences que nous visons en premier lieu. C’est donc ce qui doit être planifier prioritairement. Néanmoins, ce n’est pas facile à faire lorsqu’on a aucune expérience dans ce type d’enseignement.

Comment peut-on classer des tâches selon la progression de la compétence?

La progression de la compétence peut être marquée par;
-La complexité de la tâche
-La «difficulté» de la tâche (pas nécessairement plus complexe, mais plutôt, plus compliqué, plus de paramètres à prendre en compte.
-Le degré d’autonomie de l’élève dans la tâche.

De façon à aider les enseignants à se faire une idée sur la complexité des éléments formant les compétences de science et technologie, je me suis amuser à classer ces éléments selon la taxonomie de Blooms. Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée. Je ne veux pas qu’on décontextualise. Cependant, je crois que ça peut aider les enseignants à ce faire une idée des stratégies qui sont accessibles au début du cycle et celle qui ne seront maîtrisées qu’à la fin. C’est ici. Ce n’est qu’un début, j’y retravaillerai.

Je vais présenter cette piste le 15 avril. Est-ce une bonne idée? Comment l’améliorer?

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1 Commentaire

  1. Gros contrat dans lequel tu es là… Je n’arrive pas trop à commenter de façon précise toutefois.

    J’ai les mêmes interrogations sur le risque de décontextualisation… mais je cherche des alternative.

    Tiens-nous au courant des suites (et des réactions la semaine prochaine).

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