Mme Bégin, notre professeure, insiste beaucoup sur l’importance des passions pour le gestionnaire. Elles permettent de maintenir l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Un espace temporel doit leur être accordé peu importe la charge de travail présente.
Je suis donc très heureux d’avoir repris la pratique du karaté cette année. Et je regrette amèrement de l’avoir arrêté l’an dernier à cause d’un manque de temps liés au travail.
Résolution : conserver le temps pour les loisirs.
Ne pas oublier mon adage : le travail est un jeu !
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Madame Lucie nous fait par de la réalité de son travail. Elle a notamment mis en évidence la place importante de la formation continue dans le travail d’une direction. C’est en étant bien formé qu’on peut répondre adéquatement aux différentes situations qui surviennent souvent sans s’annoncer.
Je suis tout à fait d’accord avec ce constat. Avoir un bagage théorique sur lequel on peut compter pour guider son « intuition » est primordial! Les directions d’école qui imposent un grand respect, le font par leurs compétences. Ces compétences sont supportées par de grands savoirs.
Cela m’amène à réfléchir sur tout ce qui me manque pour pouvoir me sentir à l’aise dans des fonctions de gestion dans une école. Voici le début d’une liste de manques à combler…
* Gestion de comportements difficiles;
* EHDAA en long et en large;
* Administration scolaire 101;
* Plan d’intervention;
* Gestion ;
* Etc.
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Le questionnaire d’autoévaluation de Luc Brunet concernant les compétences de gestion des directions d’école m’a amené à me positionner une première fois face à mes compétences.
Voici donc certaines habiletés que je me reconnais :
- Avoir des idées neuves, nouvelles et inédites (entrepreneur )
- Habileté à saisir des données importantes et à analyser de l’information complexe afin de déterminer les éléments et portant une situation problématique.
- Habileté à chercher de l’information dans un but donné.
- Habileté à rechercher des solutions logiques et à prendre des décisions de qualité basées sur l’information disponible.
- Habileté à identifier les besoins éducationnels et à établir des priorités.
- Habileté à travailler sous pression, dans des situations ambiguës, imprévisibles ou complexes.
- Habileté à exprimer clairement des idées par écrit, à écrire à différentes personnes (élèves, enseignants, parents, … )
- Habileté à définir sa propre conception de l’école.
- Habileté à projeter son institution dans le temps.
Et voici maintenant certaines habiletés que je crois devoir travailler.
- Relations interpersonnelles et sensibilités aux autres. (Je suis une personne plutôt introvertie. Je ne suis pas le genre de personne vers qui les gens vont se précipiter. Je crois être quelqu’un qui prend un certain temps à être connu mais qui gagne à être connu.)
- Habileté à planifier et contrôler le travail des autres. (J’ai souvent tendance à faire les choses moi-même, ça me semble moins long que de prendre le temps de montrer comment bien faire ce travail à quelqu’un d’autre. Exemple : secrétaire, infographiste…)
- Habileté à utiliser les ressources de manière optimale.
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Rôles éducatifs :
- développer le projet éducatif;
- supporter et aider les enseignants;
- développer un discours pédagogique;
- favoriser l’autonomie professionnelle et la responsabilité chez le personnel;
- promouvoir une supervision pédagogique stimulante et porteuse de sens;
- développer des attitudes gagnantes.
Le leadership pédagogique est une affaire de crédibilité, des compétences et de coeur !
Rôles politiques :
- représenter les attentes du milieu;
- justifier et défendre les décisions prises par les autorités concernées.
Rôles administratifs :
- gérer les budgets;
- développer des encadrements financiers pour supporter le projet éducatif;
- allouer les ressources financières et matérielles avec équité et en fonction de la réussite éducative du plus grand nombre d’élèves;
- gérer les dossiers et les projets avec efficacité et en favorisant une gestion participative;
- mettre en place des systèmes de communication dans l’établissement;
- vérifier si le mandat reçu du conseil d’établissement se réalise selon les modalités convenues (15 jours);
- évaluer ses pratiques de gestion participative;
- développer des pratiques d’évaluation institutionnelle;
- s’assurer qu’il se fasse une reddition de compte.
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Merci monsieur Inschauspé.
Vous dites très bien ce que je pense.
Texte provenant de « http://www.ledevoir.com/2007/10/24/161650.html »
Enseignement du français et réforme du programme d’études – De l’enseignant technicien au professionnel
Paul Inchauspé, Président du Groupe de travail ministériel sur la réforme du curriculum d’études (1994) et auteur de Pour l’école – Lettres à un enseignant sur la réforme des programmes (Éditions Liber, 2007)
L’article d’Antoine Robitaille du 16 octobre dernier titrait en première page : «Courchesne craint la réforme au secondaire — L’apprentissage du français risque d’écoper, selon la ministre». C’est un sujet grave : il s’agit de l’apprentissage du français. La personne qui exprime ses craintes ou ses doutes n’est pas un personnage secondaire : c’est la ministre de l’Éducation. Ses craintes concernent les effets négatifs du nouveau programme de français sur les capacités d’écriture des élèves : des lacunes constatées montreraient qu’ils n’ont pas acquis les connaissances de base.
À la lecture [de cet article], on ne sait pas si la ministre craint les effets du programme du français du secondaire ou ceux de celui du primaire sur les élèves qui accèdent au secondaire. On ne sait pas non plus si elle a des doutes sur le programme lui-même ou sur la manière dont il est appliqué. […]
Je crains les effets d’un tel article sur une opinion publique peu informée sur les sujets concernant la réforme du programme d’études. À partir de ces propos, des lecteurs pourraient mettre, sur le compte de la réforme, les lacunes en français écrit dont parle la ministre. Encore une fois: «Haro sur le baudet… d’où nous vient tout le mal?» Mais quelles sont donc les dispositions prises pour l’enseignement du français dans la réforme, et que dit le programme, établi par le ministère, de cet enseignement?
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La fonction de gestionnaires établissements scolaires requiert quatre compétences. Il me semble donc essentiel d’en garder la trace.
Exercer un leadership stratégique sur la base d’une vision partagée.
- Elle réfère à l’exercice un leadership menant à l’élaboration et à la réalisation de la mission de l’établissement découlant d’une vision commune. C’est le cap à suivre, l’orientation à donner pour réaliser la mission de l’école.
Gérer l’établissement de façon efficace, proactive et participative.
- Elle concerne plus spécifiquement la gestion quotidienne de l’établissement que nous assimilons aux activités réalisées dans le » feu de l’action « , à l’ensemble des opérations nécessaires visant la réalisation des activités et leur régulation en lien avec la mission de l’établissement.
Assurer l’émergence, la réalisation et l’évaluation pédagogique dans une perspective de réussite pour tous.
- Elle correspond à la mise en place de dispositifs pour assurer le développement éducatif et pédagogique de tous les acteurs, tant à l’interne qu’à l’externe, afin de favoriser l’atteinte de la mission de l’établissement, lié à l’apprentissage et à la réussite de tous les élèves.
Mobiliser les personnes pour réaliser la mission de l’établissement
- Elle a trait à la naissance du mouvement, aux gestes à poser et aux conditions organisationnelles à mettre en place pour susciter, d’une part, l’engagement et la mobilisation des personnes tant à titre individuel que collectif dans leur établissement, et, d’autre part, le partenariat avec la famille, la communauté et la société civile.
Développer ces compétences semble être tout un défi. Les tâches liées à ces compétences demandent d’être une personne authentique et complète qui se sent très bien avec elle-même et qui fait preuve d’une grande ouverture.
Je me reconnais partiellement à travers ses différentes compétences. J’entrevois tout le travail qu’il y a à faire pour atteindre un niveau de compétences acceptable. L’investissement demandé donne un peu le vertige.
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Surprise et interrogation!
Les leaders inspirés partagent 4 qualités aussi essentielles qu’inattendues…
- Ils dévoilent leurs faiblesses de manière sélectives.
- Ils se basent beaucoup sur l’intuition pour planifier leurs actions, en évaluer le cours et la durée
- Il dirige leurs employés avec bienveillance et fermeté
- Ils affirment leurs différences
Les quatre phrases précédentes me questionnent beaucoup. Elles représentent certaines caractéristiques de leaders inspirés.
- J’imagine que de dévoiler ses faiblesses de manière sélective signifie être stratégique : montrer son côté sucré ou bon pour la santé selon ce que demande la situation.
- Se baser sur l’intuition pour planifier et quelque peu questionnant. J’aurais plutôt tendance à penser que la planification doit être réalisée sur la base d’une étude approfondie d’une situation. Il faut croire que l’intuition est vraiment une manifestation rapide de l’intelligence !
- Dirigée avec bienveillance et fermeté ressemble beaucoup à la gestion de classe. Ce ne sont pas les enseignants mous qui nous marquent positivement. Ce sont ceux qui étaient exigeants et qui étaient centrés sur l’apprentissage des élèves qui demeurent dans nos bons souvenirs.
- Affirmer sa différence ! Lorsqu’on devient gestionnaire, on accepte de ne plus être enseignant. Et c’est là toute une différence ! Il faut se détacher des préoccupations propres à l’enseignement et se centrer sur celles qui concernent la gestion. Il est à noter que ces préoccupations ne sont pas en opposition.
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J’ai toujours dit que je ne serai jamais directeur d’école…
Et bien me voilà en train de faire la Formation initiale à la direction d’établissements d’éducation (FIDEE). Je n’ai pas encore changé d’idée mais qui sait?
Après avoir été enseignant, après avoir mené à terme plusieurs projets de développement pédagogique, après avoir été conseiller pédagogique, après avoir participé à l’écriture et l’implantation de plusieurs programmes du Renouveau Pédagogique (voir Port-folio), je commence à trouver que j’ai fait le tour des possibilités «horizontales» d’avancement dans ma carrière.
Pour avoir le sentiment de progresser, j’entrevois trois options :
- Me trouver de nouveaux défis sur un plan horizontal
- Devenir consultant au privé
- Accéder à des fonctions de gestion au sein de ma commission scolaire.
Chacune de ces options a ses avantages et ses inconvénients. Avec la formation FIDEE, j’explore la troisième hypothèse.
Je me donne les deux «missions» suivantes durant ces moments de formation:
- Explorer la profession de directeur d’établissement
- Me situer au regard de cette profession.
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Les algues bleues existent depuis des millions d’année. Elles étaient bien contrôlées par la nature. 50 ans d’activités humaines sur autour des lacs et rivières ont suffit pour libérer ce fléau.
Bravo, la mais vraiment bravo à nous tous!
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« L’intuition est une manifestation rapide de l’intelligence…»
Citation de Jacques Plantes à la CSBE, quelque part en 1999…
Aujourd’hui, C’est encore vrai très souvent….
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