Deux nouvelles valeurs m’apparaissent…

Je repassais aujourd’hui plusieurs des travaux auxquels j’ai participé, entre autres lors de la mise en Å“uvre du PPO. L’utilisation de wiki pour le suivi des travaux et la rédaction du programme, le cybercarnet de partage lors de l’expérimentation, la mise en Å“uvre du répertoire PPO dans un esprit libre de collaboration, la création d’outils d’expérimentation sous licence creative commons, la mise en Å“uvre d’une formation aux enseignants en ligne et ouverte à tous, la collaboration à la mise en place d’un forum ouvert pour les enseignants, les différents comités où l’opinion de tous était la bienvenue, etc. me font ajouter l’ouverture et la transparence comme nouvelles valeurs que je me reconnais.

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Une saine gestion c’est :

Saine gestion

Il s’agit ici d’un programme d’initiation à la fonction de gestion d’établissements scolaires. Il faut absolument revenir sur ce que nécessite une saine gestion et très bien définir les processus et les principes. Les quelques mots utilisés permettent de s’en faire une pâle image. Cependant, ceci m’apparaît fondamental et je me sens plus ou moins compétent pour mettre en action les différents processus dans les règles de l’art.

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Le conseil d’établissement :

Le conseil d’établissement

Source de l’image: st-romain.csdgs.qc.ca/spip.php?page=plan.

Le conseil d’établissement est une structure importante de l’école et a beaucoup de pouvoir. Mieux vaut bien en comprendre la structure et le fonctionnement.

Lire les ordres du jour et les procès-verbaux des séances du conseil d’établissement passées serait sans doute une très bonne idée pour quelqu’un qui entre en fonction de direction dans une école.

Les habiletés politiques du directeur sont déterminantes.

En bref:

  • Le conseil d’établissement est composé de 10 à 20 membres (sauf pour les écoles de moins de 60 élèves) (LIP 42 et 44)
    • Droit de vote : (LIP 42)
      • Au moins 4 parents
      • Au moins 4 membres du personnel dont :
        • au moins 2 enseignants
        • 1 PNE
        • 1 personnel de soutien
        • 1 service de garde
      • 2 élèves du deuxième cycle du secondaire
    • Sans droit de vote : 2 membres de la communauté
  • Il y a parité entre le personnel et les parents (LIP 43)
  • La commission scolaire détermine le nombre de parents et de personnel après consultation (LIP 43)
  • Le directeur participe aux séances sans droit de vote (LIP 43)
  • Il peut y avoir participation d’un commissaire sur autorisation du CE et sans autorisation de vote (LIP 45)
  • La durée des mandats : (LIP 54-58)
    • présidence : 1 an
    • parents : 2 ans
    • autres : 1 an
  • La présidence est assumée par un parent (LIP 56 et 60)
  • Le quorum est constitué de la majorité des membres en poste, dont la moitié des représentants des parents (LIP61)
  • Les décisions sont prises à majorité des voix exprimées par les membres présents ayant droit de vote (LIP 63)
  • En cas d’égalité, le président a une voix prépondérante (LIP63)
  • Il doit y avoir au moins 5 séances par année (LIP67)
  • Les séances sont publiques (LIP68)
  • Le CE établit ses règles de régie interne (LIP67)
  • Le CE adopte son budget annuel de fonctionnement, l’administre et en rend compte à la commission scolaire
  • Les procès-verbaux sont consignés dans un registre tenu par le directeur ou la personne désignée par lui (LIP69).
  • Lire la suite

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Mon environnement personnel d’apprentissage (EPA)

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J’ai écrit un billet sur l’importance apportée à la formation continue dans la fonction de gestionnaire. Le schéma ci-dessus illustre les différentes entrées par lesquelles je me forme et construis ma compétence.

Il y a quatre pôles :

  • L’information
    • Il s’agit pour moi ici de contenus ne faisant pas partie d’une séquence d’apprentissage planifiée.
  • La formation
    • Il s’agit pour moi ici d’une séquence d’activités d’apprentissage structurée ayant des objectifs d’apprentissage bien définis.
  • Les échanges
    • Il s’agit ici des apprentissages réalisés au contact des autres, en partageant des idées. Albert Jacquard dit: «Dans une tête, il y a une idée. Dans deux têtes, il y en a deux, dix, mille…»
  • La pratique
    • Il s’agit ici des apprentissages que l’on fait en réalisant des tâches, les apprentissages qui proviennent de l’expérience.

L’ensemble de ces apprentissages doit être consigné et objectivé quelque part. Mon lieu d’objectivation et de partage est mon cybercarnet. Il est constitué d’une partie privée et d’une partie publique. Je m’oblige à une certaine réserve vu le travail stratégique que je fais. Je suis aussi parfois timide. C’est pour cela que la partie privée existe…

Je manque cependant de rigueur pour consigner mes réflexions sur mes apprentissages. La mémoire étant une faculté qui oublie… je dois travailler ça.

Je reviendrai compléter et détailler le schéma plus tard. C’est assez compliqué d’illustrer sa façon d’apprendre.

Une chose est certaine : si je continue à avoir de l’intérêt pour la gestion et que j’accède à une fonction de gestionnaire, je devrai reconstruire mon environnement personnel d’apprensissage (EPA) en fonction de mes nouvelles tâches.

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Ce qui guide un direction : Les valeurs pesonnelles et celles du milieu

Valeurs…

Les témoignages des trois directions d’école sont convergents sur de nombreux points. Il y a, entre autres, la place des valeurs qui a été mentionnée par tous. Il semble qu’avoir des valeurs profondes bien définies soit garant de succès. En effet, on nous dit que dans le feu de l’action, lorsque des situations critiques se présentent, ce sont ces valeurs qui sont le phare qui guide les décisions avec justesse.

Cela me semble très juste en effet. C’est cependant questionnant car j’aurais bien des difficultés à exprimer mes valeurs de façon concrète et opérationnelle. Présentement, je peux dire que :

  • le respect
  • la non-violence
  • la responsabilisation
  • la justice
  • l’équité

sont des valeurs importantes pour moi. J’aurai cependant à les expliciter dans le détail de ce que ça peut impliquer dans le travail au quotidien pour une direction. C’est encore difficile de bien le traduire.

J’ai cependant évolué. En débutant ce cours, je n’aurais pas été en mesure de nommer ces valeurs.

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Durer 5 minutes de plus que tout le monde…

Thérèse Ouellet nous dit :

«Je me permets de vous livrer mes recettes de résistances : c’est un secret! Dans toutes les situations difficiles, tendues, conflictuelles, je me dis : Il me faut durer cinq minutes de plus que tout le monde».

Je me reconnais dans cette phrase….

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L’école d’hier à celle d’aujourd’hui : le défi des directions d’école…

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L’école a beaucoup évolué au cours du dernier siècle.

On a tout d’abord démocratisé l’école en la rendant accessible à tous, que ce soit au niveau secondaire, collégial ou universitaire.

Le changement que nous vivons aujourd’hui vise autre chose. Il veut offrir à tous de réussir à sa mesure. C’est tout un défi!

On reformule la mission de l’école :

  • Instruire;
  • Socialiser;
  • Qualifier.

On se donne sept lignes directrices pour y arriver :

  • Intervenir dès la petite enfance;
  • Enseigner les matières essentielles;
  • Donner plus d’autonomie aux écoles;
  • Soutenir l’école montréalaise;
  • Intensifier la réforme de la formation professionnelle et technique;
  • Consolider et rationaliser l’enseignement supérieur;
  • Donner un meilleur accès à la formation continue.

Cette réforme s’est concrétisée par l’arrivée d’une nouvelle loi sur l’instruction publique et l’énoncé de politique éducative.
Présentement ce renouveau pédagogique est en cours, il est encadré par la loi, le régime pédagogique, le nouveau programme de formation de l’école québécoise et les différentes politiques (EHDAA, services complémentaires, évaluation…)
Les défis auxquels les directions d’école doivent faire face sont énormes. À mon sens, les plus importants sont ceux menant à la mise en place d’une offre de service et d’une organisation scolaire menant à la réussite du plus grand nombre ainsi que l’accompagnement du personnel enseignant dans le renouvellement des pratiques professionnelles.
La vision de la direction d’école est primordiale! La position « méta » permettant de se transcender au-dessus de l’école, de se projeter dans l’avenir et de guider l’équipe-école prend toute son importance.

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La loi sur le bout des doigts

Moi et la loi… La loi sur l’instruction publique est l’outil de travail du directeur d’école. C’est ce qui doit avoir toujours à la portée de la main, à côté des conventions collectives, du régime pédagogique, de l’instruction annuelle, des différentes politiques, des premiers chapitres du PFEQ, des info-sanctions, du règlement de l’école…

Le rôle du directeur d’école est de faire respecter la loi et les divers encadrements de l’école. Il doit aussi prendre des décisions qui sont appuyées par ces encadrements de façon à ce qu’elles ne puissent pas être renversées.

Le directeur doit être conscient de ce qu’il sait, mais aussi de ce qu’il ne sait pas. La maîtrise des documents nommés précédemment ne se fait pas en 2 minutes. Il faut avoir l’intuition de consulter les ressources nécessaires lorsque des décisions importantes (et moins importantes) doivent être prises.

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Enfin quelqu’un qui a des semaines normales…

Les témoignages de directions en poste que nous avons eu jusqu’à présent sont tous très intéressants. Ils révèlent tous cependant des atrocités : des gens nous décrivent qu’ils sont au bureau à 5h00 le matin, qu’ils vont souper à la maison pour retourner au travail jusqu’à tard la nuit.

Le travail de direction a beau être passionnant, ce n’est pas une vie!

Nathalie vient mettre un peu d’espoir. Elle nous dit qu’elle débute à 8h00 et qu’elle quitte à 16h30. Ça implique cependant une gestion du temps et une organisation à toute épreuve! Cela nécessite d’être centré sur la tâche!

Lucie nous avait aussi fait part qu’elle arrivait maintenant à avoir des horaires de plus en plus raisonnable en concentrant son travail au bureau et en acceptant de fermer sa porte et de ne pas être disponible par moment.

Si on se réfère à la typologie de Holland, je crois que les gens qui réussissent à organiser leur travail dans l’horaire et à rester centrés sur la tâche sans se faire déranger par le « bruit de fond constant » qu’il y a dans une école, ont une certaine dominante  « conventionnelle ». Le mot conventionnel n’a rien de péjoratif ici. C’est comme ça que Holland nomme les personnalités qui aiment, en autres, avoir une liste de tâches à réaliser et s’y tenir…

Je crois que si je veux survivre dans ce type de fonction dans un horaire de travail raisonnable que je contrôle, je devrai me discipliner à faire seulement ce que j’ai à faire et à bien choisir les tâches à effectuer.

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Moi, en tant que parent, et le bulletin chiffré…

Ça fait longtemps que j’en entends parlé du foutu bulletin chiffré. Je croyais m’être réconcilié avec cette idée.

«Si la démarche d’évaluation demeure correcte, une note ou une côte, je peux vivre avec ça! On va enfin pouvoir passer à autre chose…»

Je suis resté avec cette idée plusieurs mois durant. Cependant, hier, c’était la remise des bulletins de mes enfants…CHOC!!!

Mon deuil des côtes était fait et comme prévu, la note ne m’a pas vraiment dérangé. C’est la MOYENNE le problème!

Mon enfant a, par exemple, 85%. La moyenne du groupe est de 83%. Que ce passe-t-il? J’étais habitué de voir mon enfant fort, avec des B et beaucoup de A. Là, il est juste au dessus de la moyenne! Il est ordinaire! (Le pédagogue averti, redevient vite le parent émotif…)

Ce que la moyenne ne dit pas, c’est qu’il fait parti, au dire de l’enseignant, d’une très très bonne cohorte où une très grande partie des élèves sont très très forts. S’il était dans un autre groupe, avec la même note, je serais content, je me «pèterais les bretelles».

Mais la, un vieux réflex reviens: «il va falloir travailler plus fort». Il faut être dans les meilleurs…

Une moyenne tout seule, comptabilisée sur un petit nombre d’élèves et sans écart-type, c’est un chiffre qui désinforme, qui projette une illusion plutôt que la réalité. Et ça, je me sens seul à le voir. Je discutais avec d’autres parents hier, qui eux étaient bien contents de revoir la moyenne et qui ne voyaient pas sa limite.

«Si mon enfant est en bas de la moyenne, on va le faire travailler plus fort, s’il est en haut c’est correct!»

C’est s’arrêter à la première information sans se questionner.
Mon enfant est avec des surdoués. Et bien je lui tape sur les doigts pour un bon résultat.
Mon enfant est avec des élèves en difficulté. Et bien je le félicite et lui achète de beaux cadeaux pour des résultats ordinaires…

De plus, en discutant avec les enseignants, je me rends compte que la moyenne a des effets très pervers sur le jugement professionnel. Ce n’est pas énoncé comme tel mais des commentaires du type «Je n’ai pas regardé la moyenne tout de suite» en dise long sur ce qui pourrait arriver dans des classes où la confiance de l’enseignant en lui-même est plus ou moins affirmée.

Je ne serais pas surpris de revoir des commentaires du type : J’ai baissé la note de certains élèves, la moyenne était beaucoup trop forte. J’ai fait passé Marie et Mario parce que la moyenne était trop faible. Le jugement critérié du développement de la compétence de l’élève va en prendre pour son rhume!

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