Compétence et métacognition… il faut faire la part des choses!

Voici quelques définitions de ce qu’est une compétence:

« Un savoir-agir fondé sur la mobilisation et l’utilisation efficace d’un ensemble de ressources. »

Ministère de l’Éducation du Québec, Programme

de formation de l’école québécoise, Enseignement secondaire, premier cycle, chapitre 1, 2003, p9

« La compétence est entendue comme la capacité à réaliser des activités ou des tâches en utilisant des ressources variées : connaissance, habiletés, stratégie, techniques, attitudes, perceptions. »

Ministère de l’Éducation du Québec, Politique d’évaluation des apprentissages, 2003, p.

Une compétence est la « capacité de mobiliser un ensemble de ressources (internes et externes) en vue de traiter un ensemble de situations complexes. »

Scallon, G. Session de formation de personnes ressources du MEQ mars 2004

On remarque que, dans ces définitions, on ne parle jamais de réflexion, de métacognition, de regard réflexif, de prise de conscience, d’introspection… Une compétence est tout d’abord un savoir-agir.

Je ne veux pas dénigrer la métacognition. C’est un processus important pour l’apprentissage, et par le passé, on a trop peu amener les élèves à développer des stratégies métacognitives. Cependant, certains formateurs laissent entendre que le PFEQ n’est que de la métacognition. Il faut amener l’élève à prendre conscience de tous les processus qu’il a utilisés pour effectuer l’apprentissage. Un élève compétent est celui qui prend conscience de ses stratégies d’apprentissage. Le développement d’une compétence, c’est tout d’abord une prise de conscience…

Il faudrait peut-être faire la part des choses. Certains élèves ont développés des mécanismes internes qu’il ne sont pas capable de nommer mais qui sont très efficaces pour « Écrire des texte variés». Ces élèves sont très compétents sans avoir passé par un processus métacognitif. De plus, ça serait, selon moi, une erreur de les amener à les décrire, on risque de les mêler.

Trop peu dans le passé, il faudrait faire attention pour ne pas tomber dans le «trop beaucoup» dans le futur.