Miroir, miroir, dis moi qui je suis….

La commission scolaire de la Beauce-Etchemin: 48 écoles primaires, 2 écoles primaires secondaires, 8 écoles secondaires, 9539 élèves préscolaires et primaires, 7420 élèves secondaires, 1500 enseignantes et enseignants, 9 conseillers pédagogiques

Le service de l’animation pédagogique de la CSBE est présentement en grande restructuration: Une baisse importante de clientèle (que voulez-vous, on ne fait plus d’enfant), le changement de la loi sur l’instruction publique (décentralisation des pouvoirs) nous amène à revoir le rôle du service et nécessairement, celui des conseillers pédagogiques.

La loi définit bien les mandats de l’école et les fonctions du directeur. Elle nous permet de déduire le rôle du service d’animation pédagogique: Accompagner, soutenir, former, influencer, innover, chercher, effectuer de la veille techno-pédagogique, s’assurer du respect des encadrements légaux.

Les directions d’écoles ne remettent pas en question la nécessité des conseillers pédagogiques. Tout le monde à la CSBE reconnaît que la présence des CP a permis de favoriser grandement l’implantation de la réforme et a permis de maintenir l’avance pédagogique de la CSBE. Les directions remettent cependant en cause le fonctionnement du service de l’animation pédagogique : Les CP ne sont pas assez présent et visible dans les écoles. Les interventions et les formations offertes ne n’amènent que quelques individus à changer de pratique.

En regardant le chiffre du début de ce billet, comment les rendre plus efficaces?

Voici une excellente question! La rencontre du SAP d’aujourd’hui nous permet de définir certains principes directeurs pour la restructuration du service:

  • Deux CP associés à chaque «réseau ou autres regroupements?) (ou grosse école) (1 CP sec 1 cp prim).Mandat: Accompagnement, veille, innovation, suivi à long et moyen terme .
  • CP associé au projet éducatif et autre projet… (intention pédagogique transversale).
  • Garder le leadership disciplinaire des CP.
  • Le Leadership pédagogique appartient au directeur.
  • Les CP ne peuvent toujours être présents dans les écoles. Du temps doit être reconnu pour le travail d’équipe, pour se former, pour la veille techno-pédagogique, pour les autres formations (pédagogique de commission).
  • On doit revoir les tâches et fonctions des CP (ratio CP enseignants, CP élèves, CP projets). Si on ajoute, il faut enlever ailleurs, les journées auront encore 24 heures.
  • Ces principes seront revus et débattus. Ils font cependant émerger certaines craintes:

  • Je suis issu du secondaire, je ne me sens pas à l’aise pour intervenir au primaire (et vis versa).
  • Je suis un CP en math, quelle crédibilité aurais-je au près des enseignantes et enseignants des autres disciplines?
  • Aurai-je vraiment le temps d’amener quelque chose en accompagnant une dizaine équipes écoles? Est-ce que la situation sera pire que maintenant?
  • Le service de l’animation pédagogique formera-t-il toujours une équipe? Chaque CP sombrera-t-il dans l’isolement?
  • Je dois avoir le temps de garder le peut d’avance que j’ai sur la majorité des enseignantes et enseignants sinon, je serai inutile, je ne pourrait plus exercer mon rôle de guide pour les enseignants et enseignantes.
  • Avec de gros débat et les grands changements à venir, on comprend bien le titre de ce billet…

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    2 Commentaires

    1. Salut Étienne,

      Je te connais de nom par personne interposé (je suis un bon chum de Pierre Lachance; du moins, je l’espère! ;o))))

      Je suis surpris de constater que les SAP de ta C.s. soient en restructuration? C’est que ça fait longtemps que c’est fait dans la plupart des C.s. que je connaisse?

      Pour faciliter la transition dans notre nouveau rôle, l’ensemble des C.s. du Bas-St-Laurent ont offerts aux équipes de c.p. de la formation continue. Il faut que je t’avoue qu’il s’agissait de nouvelles équipes qui ne pouvaient compter sur des collègues d’expérience; sauf pour la notre.

      Pourquoi ne demandez-vous pas d’être accompagner dans votre nouveau rôle par un intervenant externe? C’est très facilitant!
      Mais ce n’est qu’une suggestion.

      Tiens moi au courant, ça m’intéresse! Je vais certainement questionné Pierre Lachance à ce sujet lors de notre prochaine rencontre.

      • Marie Labbé sur 17 février 2005 à 7 h 53 min

      Je tiens à répondre au monsieur avant…la CSBE a fait une grande réflexion aussi en 1998. Nous n’en sommes pas aux premiers pas de remise en question…et nous avons tenté de nouvelles choses aussi depuis 2001. Mais l’implantation de la réforme nous oblige à revoir nos pratiques.
      L’idée d’une ressource estérieure a été retenue, nous aurons une rencontre avec elle au printemps.
      Je ne suis pas sûre que Monsieur Lachance soit au courant de tous les détails de notre réflexion mais il pourra vous parler de nous, selon sa vision à lui.
      PLusieurs CS autour de nous ont ou sont à change leurs pratiques pédagogiques de service.
      Il est très sain de se remettre en question.
      Bonne journée

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