J’aime bien les réactions de Pierre en réponse à mon billet précédent.
1) Intégrer les TIC «impose» un choix par l’apprenant, non une obligation à utiliser un outil.
· Je suis d’accord sur le fond. Cependant, pour choisir, il faut savoir que la technologie existe, savoir que qu’elle peut faire et être conscient des avantages et inconvénients à l’utiliser. Il faut donc placer les élèves dans des situations où ils ont la possibilité d’utiliser ces technologies.
2) Il y a déjà une prescription dans le programme de formation, la compétence transversale «Exploiter les technologies de l’information et de la communication».
· C’est vrai, mais je crois que crois que cette compétence transversale a certaines spécificités disciplinaires: Une personne qui utilise les technologies appropriées n’utilisera pas nécessairement les mêmes outils et ne réalisera pas les mêmes tâches en en science et technologie ou en français.
3) La calculatrice graphique est-elle utilisée ailleurs que dans nos écoles québécoises (lire sur le marché du travail)?
Ma perception (ce n’est qu’une perception) est que oui, si la personnel se trouve face à une situation assez difficile pour que la calculatrice graphique soit nécessaire et du même coup assez simple pour qu’il soit désavantageux de passer à l’ordinateur. (Je pense au statistique en autre, mais il y a sûrement d’autres utilisations que je ne vois pas). Le plus important dans ça demeure cependant que l’élève ait le réflexe d’utiliser une solution TIC pour résoudre une situation mathématique, peu importe que ce soit la calculatrice ou autre chose.
Commentaires récents