Non!!! Pas encore une demande de report de la réforme de la part des enseignants…

Je ne suis plus capable de lire et d’entendre des choses comme ça. Ça suffit! On a déjà deux un an de retard dans l’implantation de la Réforme au secondaire par que notre ancien ministre de l’éducation avait discuté 3 minutes avec 2 enseignants dans la rue.

De quoi avons-nous peur? Sommes-nous vraiment si incompétents et peu professionnels pour toujours vouloir reporter les changements? Si les médecins avaient la même attitude, on soignerait encore les appendicites avec des techniques laissant des cicatrices grandes comme mon bras. La laparoscopie serait une technique utilisée seulement par quelques hurluberlus!

Au secondaire, ça fait presque 10 ans 7 ans qu’on entend parlé de cette Réforme. On a eu le temps de se préparer! On a eu le temps d’essayer des choses! C’est certain qu’un nouveau programme, c’est stressant. Mais, les programmes, il faut qu’ils évoluent avec la société.

Si cette demande est une stratégie syndicale, alors je comprends. Mais si ce n’est pas le cas, merde, où est-ce qu’on s’en va? On réclame le statut de professionnel et, dès qu’un changement qui nous donnerait plus de latitude pour exercer ce statut se présente, on le refuse.

À la CSBE, les enseignants de science et technologie sont prêts, ne nous faite pas ce coup là.

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5 Commentaires

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    • François Rivest sur 14 mars 2005 à 17 h 58 min

    Hmmm… Sans partager votre verve, je partage votre opinion. N’ayons pas peur de dire ce qu’on pense.

  1. Voilà. Je partage tout à fait.

    Faut que des enseignants communiquent ce point de vue dans les journaux. Tu es prêt à faire suivre? Je suis même prêt à le faire pour toi!

    J’aime particulièrement:

    « On réclame le statut de professionnel et, dès qu’un changement qui nous donnerait plus de latitude pour exercer ce statut se présente, on le refuse. »

  2. Si tu veux faire suivre Clément, je ne suis par en désaccord. Cependant, je parle des enseignants de la CSBE. Je parle de ma perception personnelle de leur attitude face à la réforme. Je ne voudrais pas qu’on pense que je me prononce pour eux. D’autre part, je suis «en prêt de sevice» au MEQ pour l’écriture du deuxième cycle. Je suis un peu biaisé sur le sujet.

  3. Et ça continue ici! Je ne crois pas que les enseignants aient étés consulté là-dessus!

  4. J’aime plus ou moins intervenir sur des questions syndicales. Je suis dans un genre de prêt de service, moi aussi, mais dans une organisation syndicale… différente, qui plus est. Ce qui me donne un point de vue qui peut être biaisé à l’occasion, mais qui peut également être privélégié. Enfin… Je vous soumet ce commentaire, le reste vous appartient, évidemment.

    « On réclame le statut de professionnel et, dès qu’un changement qui nous donnerait plus de latitude pour exercer ce statut se présente, on le refuse. »

    Attention! En théorie, oui. Mais en pratique, les orientations patronales actuelles ne vont pas du tout en ce sens. Au contraire, elles vont dans le sens de la recherche d’une extension du droit de gérance (ou pouvoir résiduel dans le jargon)et d’une augmentation des moyens de contrôle sur le travail des enseignantes et des enseignants, cela est parfaitement claire .

    Considérez le passage de 27 à 32 heures de présence obligatoire lors de l’entente de 2002. En pratique, les 5 heures de temps personnel se traduit par le fait que la direction de l’établissement peut vous obliger à être présent à l’école, vous obliger à dire quand vous allez faire ce 5 heures mais ne peut vous dire quoi en faire…Autrement dit:  » Je peux t’obliger à être là même si je ne peux pas te dire quoi faire.. » Est-ce qu’une telle orientation peut être rangée dans la catégorie des mesures favorisant la reconnaissance du statut de professionnel des enseignantes et des enseignants? Personnellement, j’en doute. Car ce n’est pas seulement le statut de professionnel que réclame les enseignantes et les enseignants, mais l’autonomie professionnelle qui l’accompagne.

    Par ailleurs, l’implantation de la Réforme est un des arguments majeurs par lequel les négociateurs patronaux justifient les demandes de souplesses, et bien sûr il faut entendre « augmentation du droit de gérance ».

    À titre d’exemple, consultez cet Info-négo de la FSE-CSQ

    http://www.fse.qc.net/stock/fra/doc835-2672.pdf

    Cela dit, est-ce que la demande du report est un élément tactique dans le cadre de la négociation? Peut-être, je ne sais pas, mais c’est fort possible. Ça va dans le bon sens, bien qu’à mon avis les négociateurs patronaux pourront assez facilement circonvenir la difficulté si le ministre donnait suite au report, ce dont je doute. Vous comprendrez que je ne m’avancerai pas quant à la manière. Mais je pense également que la FSE est sincère en invoquant les motifs qu’elle utilise pour justifier sa demande. Ce sont des objectifs convergeants.

    Sans vouloir en aucune manière me porter à la défense de la FSE-CSQ, je terminerai en soulignant que les enjeux syndicaux liés à l’implantation de la Réforme de l’éducation sont beaucoup plus nombreux, complexes et difficiles à résoudre qu’il n’y paraît à première vue. D’ailleurs, cette reconnaissance du statut de professionnel des enseignantes et des enseignants et l’autonomie qui l’accompagne risquent de se jouer davantage à la table de négociation que dans le simple fait de procéder à l’implantation de la réforme.

  1. La pensée magique

    Je suis un peu beaucoup désabusé de la réaction des syndicats qui demandent le report de la réforme au secondaire.Depuis le 11 février 2004, le programme est publié officiellement, bien qu’en réalité, tout le monde en avait une version qu’il

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